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Le Best Lane Slot Track, c’est quoi ?

 

On va commencer par la traduction de best lane : meilleure voie. La trajectoire idéale en Anglais se dit en fait : the ideal racing lane. Slot track veut dire circuit à rainure.

 

Bon, qu’est-ce qu’il se passe dans une course automobile ? Que voit-on ?

 

Après un départ un peu chaotique, les voitures se suivent toute sur la trajectoire idéale, autrement dit, la voie qui est la plus rapide, et non pas la plus courte.

 

Voici trois exemples de trajectoire idéale …

 

         

 

Continuons notre analogie avec la course automobile. Maintenant que les voitures se suivent toutes les unes derrière les autres, comment se doublent-elles ?

 

Et bien en général, en sortie de virage, si deux voitures sont trop proche l’une de l’autre, la seconde va déboîter pour se positionner à côté de sa rivale au virage suivant (je n’oublie pas le cas de l’aspiration qui ferra partie d’une méthode un peu spéciale). Ensuite, elles reste côte à côte jusqu'à ce qu’il y en ait une qui prenne l’avantage sur l’autre. A ce moment là, elles se recalent sur la trajectoire idéale. Et ainsi de suite jusqu’à l’arrivée.

 

C’est bien joli tout ça, mais comment le reproduire en slot ?

 

On va prendre l’exemple de Barcelone ! Les trois derniers virages.

 

 

La trajectoire idéale (critiquable) est en vert. Lorsque les voitures sont loin les unes des autres, elles suivront cette ligne.

 

 

Maintenant, pour qu’elles se doublent, on ajoute deux rainures quasi-parallèles (bleues). A chaque intersection, on va positionné un aiguillage qui au repos dirigera les voitures sur la rainure verte.

 

Bon, c’est pas mal tout ça, mais les aiguillages, on les active comment ? ben, comme on peut !

 

Non, grâce à des capteurs de présence par consommation de courant (un schéma sera présenté dans la partie Electronique).

 

Un capteur de présence par consommation de courant détecte tout se qui consomme du courant entre le rail de droite et le rail de gauche. Et ça tombe bien parce qu’un moteur de voiture électrique ça en consomme beaucoup. Ce capteur, on peut le relier à n’importe quoi, une lampe, un relais, une entrée de microprocesseur. Nous, on est pas des lumières en électronique, on va le relier à la bobine d’un électro-aimant qui ferra bouger l’aiguillage.

 

On le met où ce capteur maintenant ?

 

On veut faire déboîter une voiture qui suit de trop près en sortie de virage ? OK. Mais on veut aussi éviter les collisions !

 

 

La flèche jaune indique le sens de la marche.

Le capteur de déboîtement est matérialisé en bleu claire. Lorsqu’une voiture passe dessus, elle active l’aiguillage pendant le temps de sa présence sur le capteur, ce qui à pour effet de diriger la voiture qui suit sur la voie annexe.

Le capteur rouge active l’aiguillage lui aussi, et de la même façon, c’est le capteur d’anti-collision. La voiture qui se trouve devant l’aiguillage pendant qu’une autre voiture parcours le capteur rouge se verra dirigée vers la voie annexe.

 

Les avantages de ce système sont intéressant :

         Tout le monde sur la même voie, personne n’est désavantagé.

         Les changements de voie sont entièrement automatique, pas de bouton, il suffit de se rapprocher pour tenter un dépassement.

         Même tension d’alimentation pour tout le monde.

         Le ramassage se fait n’importe où.

         On peut utiliser n’importe qu’elle voiture, il suffit d’ajouter une puce DAVIC par exemple.

         Les courses sont d’un grand réalisme : attaque au freinage, déboîtement à l’aspiration, etc…

         Le nombre de voitures n’est limité que par le système de propulsion (DAVIC = 15, SCX = 6, Jouef circuit Z = 2).

 

Un inconvénient :

         Si toutes les voitures fonctionnent, la piste est spéciale, pas de compatibilité avec les autres marques.

 

 

Le développement va bon train depuis deux ans et je viens de terminer le quatrième prototype (celui de la vidéo). Le premier était un planché stratifié de 2m50 sur 1m80 où j’avais gravé à la défonceuse une piste de 5 mètres de long et 8 aiguillages en plastique. Il à marché trois heures. Le deuxième était déjà modulaire mais on ne pouvait réaliser qu’une piste de 6 mètres de long à 10 aiguillages en aluminium. Lui, il n’à marché que deux heures. Le troisième se trouve chez un particulier à Monaco. Il représente le circuit de formule 1 de la principauté avant sa transformation dans les années 70. 24 aiguillages électrifié en alu, dénivelés, etc … J’oubliais, propulsion et chronométrage DAVIC 6 voitures. Enfin le quatrième, modulaire, 22 éléments dont 14 avec aiguillages, une bonne cinquantaine de combinaisons possible, le circuit qui boucle tout le temps et fin du fin, la trajectoire idéale qui se construit toute seule. Ce dernier prototype était destiné à entrevoir une possible piste plastique vendue en coffret. Taillé sur mesure pour NINCO.

 

Le cinquième prototype est en cours de réalisation …

 

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